Les bâtonniers, avocats et professeurs de droit venus de l’Afrique, de l’Europe et des autres coins de la RD. Congo, ont participé activement aux discussions constructives devant aider à comprendre comment les hommes en toge, devront s’adapter aux contraintes des NTIC, telle la concurrence à l’échelle internationale, tout en respectant les règles déontologiques.
C’est en 2016 à Kinshasa, aux journées des barreaux congolais. 
Les interventions, allant du cadre légal et normatif, aux questions de cybercriminalité, de l’intelligence artificielle et de la gestion des cabinets d’avocats, ont toutes, évoquées l’importance de NTIC dans l’exercice du métier d’avocat.
A l’issue de ces assises, deux tendances se dégagent : L’une, des conservateurs et l’autre, des révolutionnaires. Les premiers rappellent froidement que l’avocat ne doit pas se donner à la publicité personnelle. Ils craignent qu’en laissant libre cour à l’Avocat congolais de se lancer à la publicité, les principes fondamentaux et déontologiques soient violés. Les révolutionnaires par contre, se fondent sur le fait que le monde, en mutation numérique, a besoin des hommes compétitifs ayant les mêmes chances d’égalité.
Sur la question, il avait été noté que la Loi Cadre sur les Barreaux en son article 74, n’est pas strict quant à l’usage de la publicité par l’Avocat. Elle l’autorise à en faire usage, dans le seul but de fournir des informations nécessaires à l’information du public. C’est plutôt le règlement intérieur cadre des barreaux qui érige l’interdiction généralisée à l’Avocat congolais à se livrer à la publicité personnelle. Mais ce texte réglementaire ne peut être appliqué pour le seul motif qu’il n’est pas conforme à la loi, spécialement l’article 74 de la Loi Cadre sur les Barreaux, qui permet à l’Avocat de recourir à la publicité personnelle. Il viole le Principe constitutionnelle de la conformité des actes réglementaires aux lois.
L’avocat congolais est donc resté en retard face à l’usage professionnel des NTIC. Il n’a pas suffisamment accès au numérique, alors qu’actuellement, pour palier aux difficultés de temps et de stockage, le monde est passé à la numérisation des documents juridiques. En un clic, tout internaute a des réponses claires et simples sur ces préoccupations. C’est le cas des sites d’informations juridiques « Actualités du droit OHADA » et « www.juriafrique.com ». Le premier est un portail du droit OHADA et belge tandis que le second est le portail du droit africain dans toutes ses spécialités.
Si les NTIC présentent des avantages, il en existe cependant, des inconvénients. Beaucoup d’intervenants à cette activité, en ont fait mention. C’est le cas du professeur LUZOLO BAMBI qui, traitant les questions spéciales de Droit Pénal, a explicité les notions de cybercriminalité, ainsi que de soustraction frauduleuse des données numériques.
Abondant dans le même sens, Me Louis Degos, Avocat au Barreau de Paris, qui a exposé sur l’intelligence artificielle, a affirmé que cette nouvelle technologie menace la profession d’avocat. A l’en croire, l’évolution technique oblige l’avocat à faire preuve d’imagination pour encadrer et réglementer l’usage de l’intelligence artificielle afin de ne pas se retrouver dépassé par la machine.C’est à l’idée de ces révolutionnaires que souscrit le cabinet d’avocats ktf lawyers. Et c’est la raison du lancement officiel de son site internet. 

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